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Les dix-huit premiers versets de l’évangile de Jean relèvent-ils d’une spéculation intemporelle se présentant sous une forme mythique, comme une histoire d’avant l’histoire, ou bien forment-ils le vrai « prologue » du récit qui les suit, étant eux-mêmes un « récit au carré » qui en dit autrement le centre, le Verbe de Dieu se faisant « chair » quand Il montre ses cinq plaies le soir de Pâques, et quand ses amis attestent qu’ils ont « contemplé sa gloire » (v. 14) ? La lecture croisée de quelques exégèses anciennes (Thomas d’Aquin, Jean Chrysostome, Augustin, Origène) et d’autant d’études modernes permet de trancher l’alternative en excluant toute mise entre parenthèses de l’Événement tel que ni plus digne de Dieu ni plus bénéfi que pour les hommes ne se puisse penser.
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Si Dieu est " quelque chose de tel que rien de plus grand ne puisse être pensé " lorsqu'Il se penche librement vers nous, et s'il n'y a jamais " oui et non " mais seulement " oui " (2 Co 1, 20) lorsque Jésus son Fils accomplit à la Croix glorieuse son dessein de gratuite bienveillance, comment faire du libre arbitre de la créature raisonnable un pouvoir souverain et arbitraire de dire oui ou non au Dieu toujours plus grand ? L'ayant perçu, saint Anselme a préparé sa Lettre sur l'Incarnation en pensant, dans les trois traités de 1080-1090, la liberté de l'homme (et de l'ange) comme le pouvoir qui lui est remis d'aimer Dieu plus que tout et de se plaire en cet amour.Plus tard, dans les dernières années de sa vie (1107-1108), il a pu montrer par l'absurde que la grâce de Dieu et la liberté de l'homme s'accordent au-delà de tout mode, et ce parce qu'un tel accord se vit dans la prière que Jésus nous a enseignée. Aucun Père de l'Eglise, semble-t-il, ne l'a dit avec autant de cohérence et de bonheur dans l'expression.
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